Jacek

En naviguant sur les réseaux sociaux, je suis tombé sur l’opportunité de postuler au programme Multistrada 60 000 km European Tour. En tant que voyageur, je voulais être l’un des participants à ce projet Ducati aussi fascinant et, en même temps, tester la Multistrada V4 Rally. La réponse concernant l’acceptation du projet est arrivée quelques semaines plus tard, et je me suis assis pour planifier mon itinéraire. J’ai décidé de me diriger vers l’est, en passant par la Pologne, puis vers le nord de l’Europe, en passant par la Lituanie et la Lettonie. L’itinéraire a été conçu pour emprunter des routes moins fréquentées, de qualité variable, y compris des chemins de terre, et franchir des postes-frontières peu connus et rarement utilisées. Mon voyage était prévu du 16 au 23 août 2024, la moto étant récupérée dans ma ville natale au showroom Ducati Liberty Motors de Łódź et livrée au participant suivant chez Ducati Liberty Motors Wrocław. Jour 1 : La journée a été principalement consacrée à la liaison avec l’est de la Pologne, mais j’ai tout de même réussi à visiter le musée de Treblinka. En fin de journée, j’ai été pris dans un orage, mais le soleil est quand même sorti et un arc-en-ciel a brillé dans le ciel. C’est ainsi que je suis arrivé à Podlasie. Jour 2 : Le voyage était prévu dans la plaine de Podlachie, une région de bâtiments historiques colorés et uniques avec de beaux volets, connus sous le nom de « Pays des volets ouverts », et d’impressionnants édifices religieux orthodoxes. L’itinéraire passait par des routes secondaires peu fréquentées, dont une partie suivait le « sentier du nid de cigognes » jusqu’aux ruines d’une église à Jałówka, juste à la frontière avec la Biélorussie. La Biélorussie n’étant pas membre de l’UE, j’ai pris la direction de la Lituanie, où j’ai franchi la frontière après avoir parcouru plusieurs kilomètres sur un sentier forestier. La nuit a été inhabituelle, car j’ai séjourné dans un monastère catholique du côté lituanien, à Druskininkai. Jour 3 : Du sud de la Lituanie, en passant par le centre du pays, je me suis dirigé vers la Lettonie en longeant la mer Baltique. J’ai choisi des routes moins fréquentées où je pouvais admirer la nature et profiter de l’air frais. Partout, il y avait des champs, des forêts et des bâtiments tous les quelques kilomètres. Une fois de plus, j’ai voulu franchir la frontière entre la Lituanie et la Lettonie à un poste frontière peu fréquenté, mais aucune des applications de navigation disponibles (cinq au total) n’a réussi à le trouver. En tant que voyageur, j’ai décidé de procéder de manière « analogique », en utilisant une carte et une boussole. Cela a fonctionné, et en valait la peine. Je suis donc arrivé en Lettonie, en passant une fois de plus la nuit dans un endroit inhabituel – la prison de Karosta, un musée et une auberge installés dans une ancienne prison militaire de l’ère soviétique. Jour 4 : Les trois premiers jours ont été très intenses. J’avais déjà parcouru environ 1 100 km sur des routes de mauvaise qualité, des chemins de terre et du sable. Le programme de la journée prévoyait l’exploration de fortifications historiques datant de la Seconde Guerre mondiale et de bases d’artillerie côtières, qui sont en train d’être englouties par la mer Baltique. Je suis retourné en Lituanie et me suis reposé dans la station balnéaire de Palanga. Jour 5 : Le long de la côte de la mer Baltique, je me suis dirigé vers le Cap Ventė, où il y a une frontière avec la Russie dans la baie. J’ai atteint la ville de Rusnė – où il y a également une frontière russe avec une belle promenade en bord de mer. Plus loin, le long de la rivière Neman, qui forme la frontière entre la Lituanie et la Russie, j’ai pris la direction de la Pologne. J’ai de nouveau franchi la frontière sur une étroite route goudronnée à proximité d’une forêt et d’un village. Je suis arrivé dans la région de Masurie, le Pays des mille lacs en Pologne. J’ai visité les ponts historiques de Stańczyki, qui ressemblent à des aqueducs romains. Jour 6 : Traversant les régions de Masurie et de Warmie, le long de la frontière avec la Russie, sur de belles petites routes, mon objectif était d’atteindre le poste frontière russo-polonais. En raison de la situation géopolitique actuelle, après une conversation prudente avec le garde-frontière, j’ai renoncé. Au lieu de cela, je me suis dirigé vers la rivière Pasłęka, où se trouvait la frontière prussienne. Maintenant, il y a un pont historique sur le territoire polonais. Jour 7 : De Varmia, j’ai pris la direction de Kashubia. J’ai visité la ville de Frombork, associée à l’astronome Nicolaus Copernicus, puis la ville de Gdansk et j’ai fini dans un village de cottages à Kashubia. L’ensemble de l’itinéraire a emprunté de belles routes sinueuses à travers des forêts et des lacs.
Jour 8 : Encore une fois, une connexion via Kuyavia en Grande Pologne vers la Basse-Silésie, vers la concession Ducati Liberty Motors à Wrocław. Une fois de plus, j’ai planifié l’itinéraire du nord au sud de la Pologne, toujours par des routes sinueuses traversant des forêts, des lacs et de charmantes petites villes.